Hâpy dieu du Nil

Publié le 11 August 2005 (mis à jour le 4 October 2005) par Nico

Hâpy

Lieu de culte :

Dans toute l'Egypte.

Représentation :

Son iconographie le représente comme un personnage androgyne, avec les éléments caractéristiques de la prospérité (adiposité, chevelure végétale, plateaux d'offrandes alimentaires), et à l'époque romaine, comme un vieillard allongé, entouré d'attributs de l'abondance tels que la corne d'abondance, le blé et 16 chérubins, allégorie des coudées d'accroissement de l'eau de l'inondation.

Biographie:

Le Nil fut un objet de culte en raison des inondations périodiques qui rendaient l'Egypte fertile. Hâpy en est la personnification divine.

Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride de l'Égypte. Le limon qu'il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens de l'antiquité : du niveau de ces crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes inondations. Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, près d'Éléphantine. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte. L'autre lieu était situé en Basse-Égypte près de Memphis, et servait à approvisionner le Delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu'il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse à l'Égypte. Il est également, par extension, le symbole de la prospérité et de la fécondité.

Nil

Pour s'attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Égyptiens lui donnaient de grandes quantités d'offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d'offrandes, couvertes de produits provenant des différents nomes d'Égypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante.