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Abaque :

Abaque

Tablette qui s'interpose entre le chapiteau d'une colonne et l'architrave. Toujours placé au sommet de la colonne, il soutient les éléments du plafond.

Abaton :

Lieu interdit, au sens grec du terme, il est situé sur l'île de Bigeh, que les égyptiens appelaient aussi Senmout, près de la première cataracte. Cette île était interdite au commun des mortel et ne pouvait être approchée que par des prêtres purifiés qui venaient faire des offrandes aux Dieux. Le sanctuaire contenait 365 autels, un pour chaque jour de l'année.

Abeille :

Abeille

Sur la photo on peut lire Nesou-byti, mot pour roi de Haute- Égypte représenté par un roseau, et de Basse-Égypte représenté par une abeille. Les abeilles représentent le Pharaon sur les monuments ainsi que le signe de l'initiation et de l'inspiration sacrée. Elles symbolisent le peuple obéissant et sont considérées comme les larmes de Ré tombées sur terre.

Achérou :

Lac semi-circulaire du temple de Mout à Louxor.

Ahotep :

Fille du pharaons Séqénenrê Tao Ier (XVIIe dynastie) et de son épouse la Tetisheri, Ahotep se maria avec son frère Séqénenrê Tao II, dont elle eut deux fils, Kahmosis et Ahmosis, qui succédèrent à leur père lorsque celui-ci fut tué dans un combat contre les envahisseurs Hyksôs. Ahotep serait morte après avoir vécu 90 ans. Elle fut ensevelie à Thèbes auprès de son fils Khamosis. Son nom de l'Egyptien Iâh-hotep peut signifier : « Guerre et Paix » ou « La lune est en plénitude » ou encore « La lune est apaisée ».

Akh :

Représenté par l'Ibis à aigrette, l'Akh est une force spirituelle d'origine surnaturelle. Alors que le corp appartient à la terre, l'Akh trouve sa raison d'être dans le firmament. C'est un élément de la personnalité humaine destiné à la glorification du défunt après la mort.

Akhet :

Première saison de l'année égyptienne. Elle recouvrait la période de l'inondation, à peu près de mi-juillet à mi-novembre et se divisait ainsi: Thot (19 juil.-17 aout), Paophi (18 aout-16 sept.), Athyr (17 sept.-16 oct.), Choiak (17 oct-15 nov.).

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Akhit :

Pays situé au-delà des terres connues par les anciens égyptiens.

Albâtre :

Roche tendre, blanche et légèrement translucide aux veines de couleurs allant du jaune au brun elle servait à la fabrication de vases et de statuettes.

Alexandrie :

Alexandre le Grand, le macédonien, fit la conquête de l'Egypte en 332 avant J.C. Il choisit le petit village de pêcheurs de Rhakotis pour y fonder la nouvelle Capitale de l'Egypte qu'il nomma Alexandrie. Ville portuaire, elle devint le centre commercial principal du bassin méditerranéen et prit dès lors un essor extraordinaire. Son premier architecte fut Dinocratès qui en fit une ville moderne qui s'étendait sur 5 km avec des rues qui s'entrecoupaient à angles droits. Célèbre et pourtant invisible à nos yeux aujourd'hui suite à un tremblement de terre qui détruisit une partie de la ville, le Phare, qui était construit sur l'île de Pharos, était relié au continent par une digue qui séparait les deux ports, l'Eunostos et le Grand Port. Dans cette ville cosmopolite, l'Orient et l'Occident se côtoyaient. 300.000 habitants selon Diodore de Sicile, sans compter les esclaves, où se mêlaient égyptiens, juifs, grecs ou romains. Alexandrie devint un centre culturel international grâce à Démétrios de Phalère qui construisit la Grande Bibliothèque qui contiendra jusqu'à 700.000 volumes. Suivirent la fondation du musée qui servit d'Académie et d'Université. En 48 avant J.C., César s'installa à Alexandrie mais l'impopularité des romains suscita la révolte populaire et la Bibliothèque fut parciellement brûlée. Cléopâtre, à qui César avait donné le Trône d'Egypte, fut le dernier Pharaon d'Egypte. Avec elle le rôle politique d'Alexandrie prendra fin.

Amam :

Ou Ammit, celui qui dévore. Composé d'une tête de crocodile, d'un torse de lion et d'un fessier d'hippopotame, il aide Anubis dans la pesée de l'âme du défunt et entraine ce dernier dans le néant si son âme est plus lourde que la plume de Maât.

Amentèt :

Représentée sous la forme d'une femme portant sur la tête le hiéroglyphe de l'ouest, elle est la protectrice d'Osiris et accueille les défunts au royaume des morts. Hathor la remplaça très vite dans son rôle. Elle personnifie l'Occident.

Améthyste :

Du grec amethustos, est une pierre fine selon la légende, préserve de l'ivresse. C'est un quartz translucide de couleur violette qui est utilisée comme pierre ornementale depuis la plus haute Antiquité.

Amonousirhat :

Nom de la barque sacrée, qui au milieu de la saison de l'inondation, naviguait sur le Nil entre Karnak et Louxor.

Amosé :

De l'Egyptien Iâh-mosé signifiant : « Celui qui est né du dieu Lune ».

Amratien :

Période du Nagada inférieur qui tire son nom d'un lieu de Moyenne-Egypte du nom de al-Amrah.

Amulette :

Petit objet très prisé en Egypte ancienne, il avait une multitude de représentations dont une des plus connues était l'oeil d'Horus. Il protégeait des maladies ou du mauvais sort, mais pouvait également préserver l'âme des morts.

Anépigraphe :

Monument dépourvu d'inscription.

Ankh :

Croix ansée symbolisant la vie, l'éternité et l'amour. L'Ankh est constitué d'un noeud qui lie tous les éléments du monde et de la croix de la conscience. Elle était portée au cou comme une amulette par les initiés. Clef des portes du monde des morts on la retrouve souvent dans les décorations tombales ou figurée dans la main des divinités. L'Ankh était censé attirer l'énergie vitale sur les êtres, tant ici-bas que dans l'autre monde. C'est pourquoi il accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur. Amon, Dieu de la vie, la tient dans sa main gauche et les déesses Isis et Nephtys la portaient en permanence car elles étaient elles-même des symboles de la vie éternelle.

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Ankh-en-niout :

Terme désignant les bourgeoises mises en opposition aux paysannes des campagnes.

Anthropomorphe :

Du grec anthrôpos, homme et morphê, forme. Les Égyptiens avaient tendance à attribuer aux objets, aux animaux et aux dieux l'aspect extérieur de l'homme.

Antigraphe :

Sous les Ptolémées, l'antigraphe était le directeur de la production agricole et des ateliers royaux. Il travaillait en étroite collaboration avec l'économe du nome.

Antinoé :

Ville de Moyenne-Egypte construite en 130 par les Romains sous Hadrien.

Antyou :

C'est le mot égyptien qui désigne l'Oliban qui n'est autre que l'encens employé dans les temples et qu'on allait chercher jusque dans le mystèrieux et lointain pays de Pount.

Atbara :

Rivière venant d'Ethiopie qui rejoint le Nil à Atbara en aval de l'union du Nil blanc et du Nil bleu au nord de Khartoum.

Atef :

De couleur blanche, la couronne d'Osiris était surmonté d'un petit soleil et encadrée de plumes.

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Athibis :

Capitale du Xeme nome (le grand taureau), dont le nom égyptien était Het ta herib.

Avaris :

Située non loin de Tanis, les Hyksôs y fondirent leur Capitale après l'invasion de la Basse Egypte par Salitis. Après deux siècles d'occupation, Ahmôsis les chassa hors d'Egypte en 1590 avant J.C.

Ba :

Ba Ba

Partie spirituelle de l'homme qui peut être comparée à l'âme. Représentée par un oiseau noir à tête humaine le ba pouvait, après la mort, voyager à son gré dans le monde des dieux ou dans celui des humains.

Badarien :

La culture badarienne a été découverte dans les années vingt en Moyenne-Egypte près de la ville de Badari, d'où son nom. Les villages et les nécropoles de cette époque semblent très proche du néolithique.

Bak :

Aussi appelé moringa, c'est une variété d'arbre qui donnait de l'huile comestible.

Barbe :

Les dieux se distinguent par le port d'une barbe postiche tressée et attachée aux oreilles par un fil passant sur la joue. Ce privilège, symbole de force virile est partagé par les pharaons. Ceux-ci ne portent la barbe qu'à l'Occasion de fêtes et de leurs apparitions en public.

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Barque Solaire :

Barque Solaire Barque Solaire Barque Solaire

La barque solaire est un des éléments incontournables des cérémonies rituelles égyptiennes. Les prêtres la portaient lors des grandes processions et le roi était transporté à son bord lors de ses funérailles afin qu'il soit protégé dans sa dangereuse navigation vers l'autre monde. Des barques furent retrouvées dans les nécropoles et notamment à Gyza où une superbe barque sacrée de 40 mètres fut découverte près de la pyramide de Khéops.
Dans la mythologie, la barque solaire est la barque dans laquelle circule Rê tout au long de son périple nocturne et diurne. Seth est placé à l'avant de la barque afin de défendre Rê contre le serpent démon Apophis qui menace le déroulement paisible du rituel du lever et du coucher du soleil. Chaque matin Apophis est vaincu mais étant indestructible il renaît sans cesse.

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Bas-relief :

Bas-relief

Scultptures en saillie sur fond plat, soit gravées dans la masse ou rajoutées sur la pierre.

Bebit :

Pour chasser les insectes, on l'utilisait sous la forme d'un mélange de charbon et de racines dont on badigeonnait les murs des habitations.

Bed :

Sel alcalin pour les soins de la bouche.

Bédouins :

Bédouins Bédouins

Tribus qui nomadisaient dans le désert du Sinaï. Tentés par les richesses de l'Egypte, ils firent, dès l'Ancien Empire, de nombreuses tentatives pour pénétrer par le Delta, en profitant des périodes de troubles. Au Nouvel Empire, Thoutmôsis III les soumit, mais ils furent toujours un souci pour l'Egypte car ils n'hésitaient pas à guider les envahisseurs potentiels à travers les pièges du désert.

Bière :

La bière est une boisson connue en Egypte depuis l'Ancien Empire. Depuis le simple paysan jusqu'au Pharaon, tous consomment ce breuvage élaboré à base de froment ou d'orge, auxquels sont ajouté de l'eau et des dattes dont le sucre provoque la fermentation. Après le filtrage, la bière est transvasée dans des amphores fermées par des bouchons de paille mélangée à de l'argile humide. Une partie du brassin est conservé dans des jarres laissées ouvertes où la fermentation provoque une écume que l'on met à sécher et qui donne de la levure destinée à la boulangerie. Toujours fabriquée aujourd'hui comme il y a des milliers d'années, elle a pour nom la Bouza.

Voir : Bouza

Briques :

Les briques sont un des éléments indispensables à la construction des maisons dans l'Egypte antique. Elles sont séchées au soleil avant d'être cuite au four. Aujourd'hui cette technique qui consiste à mélanger de la boue et de la paille, est toujours d'actualité au bord du Nil.

Calendrier :

Avec ses trois saisons : l'inondation (Akhet), le reflux ou l'hiver (Pert), la moisson ou les basses eaux (Shemou) le calendrier comptait 365 jours divisés en 12 mois de 30 jours auxquels on ajoutait 5 jours épagomènes.

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Canopes (Les vases) :

Canopes (Les vases)

Vases dans lesquels les Égyptiens déposaient les viscères des défunts. Au nombre de quatre, surmontés d'une tête, ils contenaient respectivement le foie, les poumons, l'estomac et l'intestin. Avec l'usage et le temps, les têtes finirent par représenter les quatre fils d'Horus protecteurs des organes momifiés : Amset à la tête d'homme, Douamoutef à la tête de chien, Hâpi à la tête de singe et Qébéhsénouf à la tête de faucon.

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Caroubier :

Caroubier

La caroubier est un arbre de taille moyenne, 5 à 7 mètres de hauteur, pouvant atteindre exceptionnellement 15 mètres. Le tronc est gros et tordu, l'écorce brune et rugueuse. La frondaison abondamment fournie forme un houppier large. Sa longévité peut atteindre 500 ans. Le caroubier produit des fruits à pulpe sucrée, le caroube, avec lesquels on sucrait boissons et aliments. Les Egyptiens appelaient le caroubier "nodjem".

Cartouche :

Terme français appliqué au dessin de forme ovale qui renferme le nom d'un Pharaon.

Cénotaphe :

Monument élevé à la mémoire d'un mort et qui ne contient pas son corps.

Cha :

Marais où l'on trouvait des nénuphars.

Chadouf :

Chadouf Chadouf Chadouf Chadouf

Depuis le Nouvel Empire jusqu'à nos jours, cette machine rudimentaire permet de puiser l'eau. Elle est constituée d'une poutre de bois fixée sur un axe vertical dont une extrémité est munie d'une corde et d'un récipient en peau et l'autre d'un contrepoids en pierre.

Champs d'Ialou (Les) :

Les champs d'Ialou désigne le paradis des égyptiens. Après avoir passés toutes les épreuves de la mort, chaque défunt continue à y mener une existence paisible comme sur terre.

Champs d'Iarou (Les) :

Voir : Les champs d'Ialou.

Chancelier :

Haut-fonctionnaires qui au nombre de 3, se trouvaient en 2ème position après le vizir.

Chaos :

Les égyptiens redoutent plus que tout le bouleversement de l'équilibre originel des forces du bien et du mal. Le chaos, menace permanente pour l'univers, envoie des émissaires perturber et détruire la création divine. Les actions des dieux, de pharaon et des hommes sont guidées par la volonté de veiller à l'équilibre du monde et de le maintenir.

Chapiteau :

Ornement posé au sommet des colonnes, un peu comme une cloche renversée entre le fut et le linteau, décoré de fleurs de papyrus ou de figurines représentant les Dieux. Les trois types principaux de chapiteaux sont carrés, évasés ou renflés.

Char :

Le char fut introduit tardivement en Egypte ainsi que le cheval. C'est probablement un peu avant le Nouvel Empire, pendant l'occupation par les Hyksos que les Égyptiens en découvrirent les avantages au point qu'il devint l'un des élèments indispensables des armées royales.

Chat :

Animal sacré de la déesse Bastet, le chat est le protecteur du foyer. A Héliopolis le « Grand Chat », être solaire, a pour mission de détruire le serpent du Mal au pied de l'arbre sacré. Le chat est couramment représenté avec un couteau dans une patte, tranchant le tête du serpent Apopis qui cherche à faire chavirer la barque du soleil au cours de sa traversée du monde souterrain. Il symbolise ainsi la force et l'agilité félines mises au service de l'homme pour l'aider à triompher de ses ennemis cachés.

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Chemsou :

Serviteur très proche du maître et chargé de l'entretien de la maison.

Chesmet :

Elle est la "Dame d'Ankhtoui".

Chouabtis :

Voir : Oushabti-Shaouabti

Circoncision :

Circoncision

Sur l'image un prête pratique la circoncision rituelle sur un jeune garçon. Mastaba d'Ankhmahor à Saqqara, Vie dynastie (2325-2155). La circoncision est imposée aux jeunes garçons. A partir du Nouvel Empire, cette pratique aura tendance à disparaître. On ne sait pas le pourquoi de cet acte. Certains, comme Hérodote, pensent qu'il s'agissait avant tout d'hygiène. d'autres estiment que la circoncision serait un rite initiatique pour marquer le passage de l'enfance à l'âge adulte.

Claquoir :

Claquoir Claquoir

Les claquoirs étaient des instruments de musique. Fabriqués à l'Origine en bois, ils furent ensuite construits dans de l'ivoire ou du métal. Dès l'ancien Empire, ils se présentaient sous la forme de mains ou d'avant-bras. Les claquoirs étaient principalement utilisés lors d'événements religieux (par exemple les fêtes) comme une sorte d'instruments connus sous le nom de castagnettes ou de planchettes entrechoquées. Les claquoirs (un claquoir identique dans chaque main) étaient entrechoqués afin de les faire résonner pour produire des sons secs et rapides.

Clergé :

Le clergé a pour mission de servir les dieux. Les prêtres sont chargés de les entretenir, de les vêtir et de les protéger. Ces pratiques religieuses sont destinées à empêcher le monde de sombrer dans le chaos. Chaque temple possède son propre clergé, organisé selon une hiérarchie stricte et très compliquée. A partir du Nouvel Empire, les pharaons comblent de biens les dieux et les temples. C'est ainsi que se constitue un clergé riche et puissant. Possédant une grande partie des terres et exempté d'impôts, il se mêle également de politique.

Colonne :

Les colonnes soutenaient les plafonds ou les linteaux des temples et reposaient sur des socles afin que leur poids ne les fassent s'enfoncer dans le sol. On en trouve de nombreux exemplaires dans l'architecture de l'Egypte ancienne, dont certainnes sont de véritables chefs-d'oeuvre. Décorées de scènes de la vie égyptienne et de hyéroglyphes, elles étaient généralement surmontées d'un chapiteau qui permet de les classer: colonne campaniforme, hathorique, lotiforme, papyriforme, etc...

Copte :

Egyptiens de la période chrétienne parlant la langue de même nom.

Coptos :

Capitale du cinquième nome de Haute-Egypte, c'est une ville prospère dont les caravaniers se servaient de base pour leur expéditions vers la Mer Rouge en traversant la vallée de l'Ouadi Hammamat vers le port de Tâanou. l'Ouadi Hammamat et le désert Oriental étant eux-même très riches en or et en pierres précieuses, son opulence ne se démenti pas jusqu'aux époques greques et romaines.

Cornaline :

Pierre précieuse proche de l'agate de couleur rouge et translucide. Extraites dans le Sinaï, elle servait surtout en joaillerie comme chaton de bague.

Cosmogonie :

Doctrine mythologique et scientifique expliquant la formation de l'univers et des objets célèstes.

Coudée :

La coudée égyptienne valait environ 0,52 m.

Couleur :

Les couleurs avaient des signifiactions bien précises dans l'Egypte Ancienne : le bleu (Amon) symbolisait l'air, le rouge (Seth) symbolisait la violence et la méchanceté, le vert (Osiris) symbolisait la vie végétale, la jeunesse et la santé, le jaune symbolisait l'or, les immortels et l'immortalité, le blanc symbolisait la joie et le faste, le noir symbolisait la rennaissance du corps dans l'autre monde et sa préservation éternelle.

Couronnement :

Depuis l'époque thinite Osiris, Seth, Horus et Râ influencent les rites du couronnement des pharaons et Memphis, qui se situe à la charnière des deux terres, est choisie comme la ville où se déroulent ces cérémonies afin de maintenir un équilibre qui apaise la dualité qui oppose le Sud et le Nord, la Basse et la Haute-Egypte, le lotus et l'abeille. Ces rites du couronnement se perpétuèrent jusqu'au temps des ptolémées. Debout sur une estrade munie d'un trône, le Roi, vétu d'un pagne court, tient dans ses mains la crosse du pasteur et le fouet du bouvier. Il coiffe d'abord la couronne blanche du Sud puis la rouge du Nord. Les deux couronnes réunies forment le Pschent. Après l'onction avec une huile de Libye, le Roi réalise l'union des deux terres et dans une procession autour du mur blanc il prend possession des territoires d'Horus et de Seth.

Crio-Sphinx :

Sphinx à tête de bélier.

Décans :

Il y a 36 décans dans une année, espacés de 10 en 10 jours et portant chacun le nom d'un génie.

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Dechret :

Dechret

Couronne rouge symbolisant la Basse-Egypte.

Déification :

Bon nombre de souverains ou de personnalités accèdent après leur mort au statut de divinité. C'est par exemple le cas d'Imhotep, architecte et vizir du roi Djoser.

Démotique :

Démotique

Du grec demotikos, forme scripturale populaire, dérivant du hiératique, apparue vers 600 avant J.C., le démotique exprime le langage parlé au Nouvel Empire. Sous les Ptolémée, elle est l'écriture des livres et fut utilisée sur les pierres des monuments, spécialement sur les stèles commémoratives et funéraires. La célèbre pierre de Rosette comportait un texte écrit à la fois en hiéroglyphes, en grec et en démotique.

Dendérah :

Bourg de la Haute-Egypte, sur la rive gauche du Nil. Fameux par son temple, au plafond duquel était placé le fameux planisphère apporté en France en 1821, et appelé zodiaque de Dendérah.

Descenderie :

Couloir incliné conduisant à la chambre funéraire à l'intérieur d'une pyramide.

Diadème :

Bandeau, souvent fabriqué grâce à des matériaux précieux (or), qui ceignait le front des souverains. En Egypte ancienne, surmonté de l'uraeus, il était le symbole du pouvoir du pharaon.

Djed :

Djed

Pilier en forme de tronc ébranché qui servit d'amulette, très prisée par les Egyptiens. Symbole du culte de Sokaris, dieu thébain, l'érection du Djed avait une grande importance, surtout lors des couronnements royaux. Il jouait aussi un grand rôle dans les rites agricoles où il représentait la résurrection d'Osiris. Il était aussi érigé lors de la fête Sed par le roi pour le dieu Ptah et symbolisait la durée.

Douat :

Nom donné par les égyptiens à l'au-delà, d'abord appelé "ciel inférieur" car lieu de naissance présumé du soleil. La Douât était, pour les égyptiens, le lieu de séjour de Rê pendant les heures de la nuit ainsi que le lieu de séjour des défunts après leur mort. Les défunts attendent dans la douat avant de ressusciter en même temps que le Soleil. Il s'agit d'un monde d'épreuves, divisé en 12 heures.

Dromos :

Dromos

Nom donné par les grecs, à l'allée menant au temple. Elle est généralement bordée de sphinx. La plus connue est celle qui relie les temples de Louxor et karnak.

Embaumement (momification) :

L'embaumement est un acte essentiel qui permet au corps de subsister dans sa forme matérielle. Le défunt peut ainsi retrouver son intégrité physique, indispensable pour qu'il puisse reprendre le cours de sa vie dans l'au-delà. Le rituel de l'embaumement est placé sous la protection du dieu Anubis, patron des nécropoles et premier des embaumeurs. Tous les gestes sont commandés par des règles strictes et accompagnés de la lecture d'hymnes sacrés par un prêtre lecteur.

Ennéade :

À l'origine, il s'agit de l'association des neuf entités divines imaginée par les théologiens d'Héliopolis, symbolisant les forces nécessaires à la création du monde organisé : le démiurge Atoum-Rê, ses enfants Shou (l'atmosphère) et Tefnout (l'humidité), ses petits enfants Geb (la terre) et Nout (le ciel) et leurs descendants, les deux couples Isis et Osiris, Nephthys et Seth. Par la suite, le terme s'étendra au groupement de divinités locales associées au dieu principal d'un temple ne comprenant pas nécessairement neuf membres.

Epagomène :

Se dit des 5 jours qui, chez les Égyptiens et les Grecs, comblaient le décalage entre l'année civile et l'année solaire. En Egypte ces 5 jours représentaient l'anniversaire de 5 dieux les plus populaires: Osiris (14 juil.), Horus (15 juil.), Seth (16 juil.), Isis (17 juil.) et Nephthys (18 juil.).

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Fellah :

Paysan, laboureur d'Égypte.

Fête d'Opet :

La fête d'Opet se déroulait pendant le mois de l'inondation et pouvait durer vingt-sept jours que l'on consacrait à des cérémonies diverses auxquelles le roi officiait personnellement, tout au moins pour les principales. Des processions entre Karnak et Louxor avaient lieu en l'honneur des dieux Amon, Mout et Khonsou et des offrandes étaient faites sous forme de sacrifices de boeufs dont on ornait les cornes de fleurs.

Fête Sed :

Fête royale célébrée théoriquement après 30 ans de règne

Fils d'Horus :

Ces génies sont identifiés, depuis l'époque des Textes des Pyramides, comme étant les fils d'Horus. Associés à une déesse et à un point cardinal, ils protègent les organes momifiés. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes sont modelés à leur image.

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Flabellum :

Ce mot désignait un éventail. Dans un pays réputé pour sa chaleur, cet ustensile apparut dès l'Ancien Empire. La plupart étaient en plumes d'autruche. Certains ne possédaient qu'une plume, il s'agissait alors d'insignes militaires ou de symboles de protection.

Grand Voyant :

Titre que portait le Grand Prêtre d'Héliopolis (Joun ou Ioun) dans l'Antique Egypte, cité où étaient vénérés Atoum et Râ.

Haute-Égypte (La) :

La Basse-Égypte désigne la partie en bas des cartes moderne. C'est la partie la plus au sud de l'Égypte, depuis a nécropole thébaine jusqu'au haut barrage d'Assouan et le début de la Nubie. L'Égypte est définie par rapport au Nil et son sens d'écoulement (du Sud au Nord). La Haute Égypte est donc la partie haute du Nil.

Heb Sed :

Jubilé Royal célébré, en principe, après trente ans de règne d'un Pharaon afin de lui rendre la vigueur de sa jeunesse. C'est sous le règne d'Oudimou, quatrième roi de la Iere dynastie que l'on connaît aussi sous le nom de Den, qu'il est fait réfèrence à la fête Sed pour la première fois. Ces fêtes donnaient lieu à diverses cérémonies comme le renouvellement de l'intronisation, l'affirmation du symbole de l'hérédité et l'érection du pilier Djed, au matin de la fête, montrant par là le maintien de sa puissance en s'identifiant à Osiris.

Hedjet :

Hedjet

Couronne blanche symbolisant la Haute-Egypte.

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Héka :

L'héka ou heqat était une unité de mesure utilisé pour mesurer le grain. Un héka correspond 4,8 litres environ.

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Héliopolis :

Héliopolis

La cité du pilier, la cité du dieu Rê se situe à l'extrémité sud du Delta. Elle s'appelait Ioun sous l'Egypte antique et ne fut baptisée Héliopolis que sous les grecs. Elle prit une importance grandissante à partir de la Veme dynastie où des temple solaires furent édifiés en l'honneur du dieu. Le clergé héliopolitain joua alors un rôle spirituel jusqu'à l'époque grecque.

Hemou :

Esclave sous le Nouvel Empire.

Henket :

La bière, en Egyptien.

Voir : Biere

Henné :

Le henné est un puissant colorant naturel provenant des feuilles d'un arbuste dont le nom scientifique est Lawsonia inermis, de la famille des lythracées. Les feuilles sont séchées et réduites en une poudre de nuances allant de l'orange au rouge brique. Cette substance servait, dans l'Egypte antique, de colorant pour les cheveux, les ongles ainsi que pour l'ornement corporel, mais aussi dans la décoration du bois et des tissus. Le henné peut s'appliquer sur le corps sans danger et reste efficace de deux à dix semaines. Il fut également utilisé dans certaines thérapies médicales et au niveau spirituel où il était sensé apporter le bonheur et la bonne fortune.

Hensua :

Rameur du bateau du défunt. Il est mentionné dans le Livre des Morts au chapitre 99 avec d'autres rameurs comme Indebu et Mengeb. Il est la langue de Râ.

Hepou :

Lois dans l'ancienne Egypte.

Heq :

Crosse pastorale qui est avec le Nekheka (fléau) l'un des deux insignes royaux que le Pharaon porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.

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Heqat :

Voir : Heka

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Herminette :

Sorte de hachette à lame tranchante recourbée et perpendiculaire au manche utilisée pour le rite de l'ouverture de la bouche.

Heure :

Douzes heures de jour et douze de nuit divisaient la journée égyptienne. La première heure du jour se nommait la brillante et la première heure de la nuit la débâcle des ennemis de Râ.

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Hiératique :

Du grec hieratikos (sacré), c'est la forme cursive simplifiant l'utilisation de l'écriture par rapport à sa forme hiéroglyphique. Utilisée dans l'administration et le commerce, elle est apparue dès l'époque thinite. Ecriture des scribes, elle s'écrivait de droite à gauche, horizontalement comme les écritures sémitiques et fut utilisée jusqu'à l'époque romaine.

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  • Les Scribes dans Vie Quotidienne, 11 May 2007 par Nico, Benjamin

Hiéroglyphes :

Système graphique composé de signes phonétiques et d'idéogrammes qui composait l'écriture des Egyptiens anciens. Apparus vers la fin du IVeme millénaire avant J.C., ils subsistèrent jusqu'aux premiers siècles de notre ère. On en dénombre un peu plus de 700 et ils peuvent être lus indiffèremment de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas ou de bas en haut. Les dernières inscriptions hiéroglyphiques ont été faites dans l'île de Philae et datent de 394, où ils n'étaient plus utilisés que par des religieux.

Hittites :

Peuple du plateau anatolien, situé en Turquie, dont le langage est le plus ancien du monde indo-européen. Les Hittites sont apparus en Turquie au début du second millénaire avant J.C. en prenant par la force l'Anatolie centrale dont le royaume de Hattousa et sa Capitale Boghazkoï. Ils sont le résultat d'un mélange de populations indo-européennes et asiatiques qui empruntèrent leur écriture aux Babyloniens dont ils conquirent le royaume 1515 avant J.C. Après un passage à vide causé par des troubles internes, l'Empire Hittite se réorganisa et une armée, sous les ordres du roi Moursil Ier s'empara d'Alep puis de Babylone où elle provoqua l'effondrement de la dynastie Amorite. Ils accrurent leur autorité sur la Turquie centrale la Syrie et les plaines du nord de la Mésopotamie. L'Empire va dès lors s'étendre du Pont-Euxin à l'Oronte et à l'Euphrate. Le Mitanni sera un enjeu très brûlant entre l'Empire Hittite et l'Egypte qui tient à conserver ses frontières à l'abri de l'appétit de ces gourmands envahisseurs et rêve en même temps d'expansion vers l'est. Séthy Ier conquit la Palestine et s'aventura jusqu'à la ville de Kadesh qu'il captura. La ville fut reprise par les Hittites et devint pour le successeur de Séthy, Ramsès II, une obsession. Mais après une âpre bataille aux abords de la ville, Ramsès dut renoncer à sa capture et arriva à conclure un traité de paix avec Hattousil III. L'empire Hittite disparaîtra toutefois sous les assauts des peuples de la mer vers 1200 avant J.C.

Hyksôs :

Appelés rois pasteurs par Manéthon, ou aussi Chefs des pays lointains, ces envahisseurs venus d'Asie, s'implantèrent dans le nord de l'Egypte, vers 1785 avant J.C., à la faveur de troubles et de rivalités qui naissent avec la XIIIeme dynastie. Alors que ces Hyksôs, que les Égyptiens appelerons Hêqa Kahsout, se rendent maître du delta, les pharaons continuent à régner depuis Thèbes. Peu de choses sont connues à propos de ce peuple et nous réduisent à des hypothèses, toutes plus vraisemblables les unes que les autres. Mais il est possible que cette peuplade se soit formée au cours d'invasions des régions situées à l'est de l'Egypte, drainant et réunissant dans son sillage une population disparate. Bien implantés dans le delta où ils fondèrent leur capitale, Avaris, et sur une partie de Haute-Egypte, faisant payer tribut aux rois de Thèbes, il faut attendre plus de cent-cinquante ans avant de voir la résistance prendre l'avantage. C'est avec les derniers rois de la XVIIeme dynastie que l'ennemi va devoir se replier vers les frontières est. Sekenenré entreprend une guerre de reconquête nationale que continueront après lui ses fils Kamès et Ahmôsis. Ce dernier, premier roi de la XVIIIeme dynastie, boutera dehors l'envahisseur en prenant Avaris et en poursuivant son combat jusqu'au-delà des frontières. L'occupation de l'Egypte par ces barbares pris fin vers 1570 avant J.C.

Hypogée :

Tombeaux creusés dans la roche dont les meilleurs exemples sont ceux de la vallée des Rois.

Hypostyle :

La salle hypostyle était un des éléments principaux des grands temples et était constituée de nombreuses colonnes soutenant le plafond et servait au culte du dieux ou aux offrandes.

Ichneumon :

Petit mammifère carnivore dont le nom signifie Celui qui suit la piste et qui était l'animal sacré du dieu Atoum.

Indebu :

Nom d'un rameur qui guide le bateau des défunts. Il est mentionné dans le Livre des Morts au chapitre 99 avec d'autres rameurs comme Hensua et Mengeb.

Inondation :

Ce phénomène se produit annuellement à la mi-juillet et marque le début de l'année égyptienne. La crue du Nil est personnalisée par Hapy et parfois par l'Oeil oudjat.

Ir :

Ir est la personnification de la vue. Il est souvent représenté au côté de Thot ou de Khonsou.

Ished :

L'arbre ished pousse dans le monde divin et ses feuilles sont utilisées par Thot pour y inscrire les années de règne des Rois. Sa réplique sur terre est le Perséa (avocatier).

Jugement d'Osiris :

Le jugement commence par l'accueil du défunt par Anubis qui le conduit par la main vers la salle des deux justices, où siège Osiris entouré d'Isis et de Nephtys. Devant eux, 42 assesseurs. Au centre, Thot se tient auprès de la balance qui servira à la pesée de l'âme. sur un plateau, le coeur du défunt est placé tandis que sur l'autre la plume, symbole de Maât est posée. Si le coeur est pur, la balance reste en équilibre face à la plume, le mort est juste de voix, le paradis lui est ouvert. Si le poids des péchés est trop lourd, il est anéanti.

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KA :

Le Ka faisait partie de l'homme et en était muni dés sa naissance. Il était le symbole de la force vitale entretenue par la nourriture, le principe de la vie et de l'énergie. Le roi ne pouvait procéder aux gestes importants du culte sans son Ka. A la fois double, aura, puissance fondamentale et procréatrice de l'homme, on ne pouvait s'en séparer. Pour le nourrir on lui présentait des aliments dont il ne prélevait que l'essence invisible et régénératrice. Rejoindre son Ka voulait dire mourir.

Kahoun :

Ville située à l'entrée du Fayoum, elle fut fondée par Sésostris II (XIIeme dynastie) qui en fit sa capitale. Kahou fut habitée par des fonctionnaires qui servaient les temples et les chapelles royales du Moyen Empire. Flinders Petrie y effectua des fouilles importantes.

Kêmit :

Nom populaire de l'Egypte qui signifie Sol noir. Kêmit était la terre fertile de la vallée du Nil en opposition à Khaset la terre rouge et stérile des déserts.

Kep :

Ecole supérieure réservée aux princes égyptiens et étrangers. Le Kep fut une institution de prestige dès le Moyen Empire. On en sortait avec le titre honorifique d'Enfant du Kep.

Khaset :

Le désert, la terre rouge et stérile, en opposition à Kêmit, la terre noire et fertile de la vallée du Nil.

Khat (Kha ou hat) :

Variante unie du Némès. Autre définition (trouvée sur Nebetbastet.net) : Il s'agit du corps (djet) à l'etat de cadavre. C'est le corps matériel qui peut se décomposer après la mort, ou être préservé grâce à la momification.

Khentamentiou :

Divinité funéraire à qui l'on assimilait Osiris.

Khéops (Khoufou) :

Khoufou abréviation de Knoum-Khouefoui, qui signifie Knoum me protège. Khéops, Khoufou (2605-2580) Fils et successeur du pharaon Snéfrou et de la reine Hétephéres I. Il fut sans aucun doute le pharaon le plus célèbre de l'Ancien Empire, même si on ne connaît presque rien de lui. Pourtant, il laisse derrière lui un merveilleux trésor: la grande pyramide de Gizeh. Cette montagne artificielle mesurait à l'origine 146m de haut, contre 138m aujourd'hui. Ses pentes sont inclinées de 51,50° et la base mesurait 233m au départ, pour 230m actuellement. A l'intérieur, se trouve une salle inachevée à 31m de profondeur. Alors que son père était aimé du peuple, il semblerait de Khoufou avait une réputation de personne cruelle et autoritaire. Il paraîtrait que ses sujets lui reprochaient de négliger ses devoirs religieux, pourtant le pharaon était un adepte de la magie et des sciences occultes.

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  • Cheops dans Pharaons, 26 September 2005 par Nico, bonnemine35

Khépérer (Khépri) :

Mot égyptien qui désigne le scarabée.

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Khépesh :

Glaive égyptien à lame recourbée, adopté vers 1700 av.J.-C., vraisemblablement une réplique de l'épée hyksôs.

Khépresh :

Couronne de guerre des rois égyptiens. Elle était de couleur bleue avec des pois blancs.

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Khéta :

Les Egyptiens appelaient ainsi les Hittites, leurs ennemis du plateau anatolien.

Khôl :

Le khôl est une poudre minéral (composé de gallène, de souffre et de gras animal) qui fut utilisée en tant que cosmétique par les égyptiens. Appliqué autour des yeux, il donnait au regard de la luminosité et une profondeur très prisée par les égyptiens.
Le khôl fut également utilisé pour ses vertues médicinale en tant que collyre et comme protection contre les fortes réfractions de lumière émisent par les sables du desert.

Kohl :

Voir : Khol

Kohol :

Voir : Khol

Koush :

Le pays de Koush est le nom que donnaient les Egyptiens aux territoires compris entre la première et la troisième cataracte et que nous connaissons sous le nom de Nubie.

Lapis-Lazuli :

Lapis-Lazuli ou lazurite. Silicate d'aluminium et de sodium contenant du soufre. Les Égyptiens l'importaient de Bactriane (au nord de l'Afghanistan actuel). Ils allaient le négocier dans la ville des lapis, Téfrer, entre l'Euphrate et le Tigre.

Le Livre de l'Amdouat :

Le Livre de l'amdouat représente l'ensemble des textes funéraires royaux. Divisé en douze heures, il décrit ce qu'il y a dans l'au-delà et fournit au défunt les clés qui lui permettront de franchir à bord de la barque solaire, les douze régions du monde infernal qui se dresseront devant lui au cours de son retour vers la lumière. Ce voyage dans le monde inférieur est un reflet du voyage de la course nocturne du soleil.

Lin :

Le lin est le textile le plus utilisé en Egypte avant que l'introduction du coton, au Vè siècle de notre ère, ne le relègue au second rang. Ses fibres servent à la fabrication de tissus habillant les vivants et les morts, au point qu'on peut dire qu'il est à la base de l'industrie égyptienne. Ses graines sont employées dans l'alimentation ainsi que dans les préparations médicinales. Ses résidus servent à nourrir le bétail et à fertiliser le sol.

Livre des morts :

Livre des morts

Recueil de textes apparu au Nouvel Empire et destiné à procurer au défunt une survie dans l'au-delà.

Lotus :

Le lotus égyptien est un nénuphar du Nil dont la moelle donne une farine propre à faire le pain et dont les tubercules sont comestibles. Le lotus a joué un rôle très important dans l'Ornementation et la décoration des monuments. On distingue le lotus blanc (Nymphéa lotus), aux pétales étalés et au parfum assez ordinaire et le lotus bleu (Nymphéa caerulea), aux pétales étroits et allongés, et à l'arôme suave. Ce dernier a une valeur symbolique car il est censé redonner vie au défunt qui inhale son parfum. Quand il s'épanouit dans l'eau, les Égyptiens le compare au soleil apparaissant à la surface de la terre.

Mammisi :

Mammisi

Petite chapelle construite près d'un temple majeur. Le mammisi servait aux représentations des mystères de la naissance divine. On y célébrait également les fêtes en l'honneur d'Hathor. Les plus célèbres sont ceux de Philae et de Dendérah.

Mastaba :

Mastaba

Superstructures funéraires trapézoïdales conçues, à l'origine pour les rois, puis pour les notables égyptiens qui bénéficiaient des faveurs royales sous l'ancien Empire.

Mengeb :

Nom d'un rameur qui guide le bateau des défunts. Il est mentionné dans le Livre des Morts au chapitre 99 avec d'autres rameurs comme Hensua et Indebu.

Mitanni :

Le Mitanni couvrait une partie des territoires appartenant aujourd'hui à la Turquie, à la Syrie et à l'Irak.

Momie :

Momie

Enfermée dans le sarcophage, la momie permet au défunt de conserver son intégrité physique dans l'au-delà. Le mot momie vient d'un terme d'origine arabe signifiant « bitume », substance utilisée comme remède et dans laquelle le cadavre est enrobé afin qu'il se conserve.

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Monolithes :

Eléments architecturaux de grandes dimensions constitués d'un seul bloc de pierre. (Les colosses de Memnon)

Monothéisme :

Doctrine religieuse qui affirme l'existence d'un seul et unique Dieu. Par opposition au polythéisme (comme la religion égyptienne, qui en présente une multitude souvent associés aux élements naturels).

Mouches d'or :

Mouches d'or

Décoration militaire égyptienne pour fait d'armes considérable. Les Mouche d'or de la photo ci-dessus furent retrouvées dans la tombe de la reine Ahotep.

Moyenne-Égypte (La) :

La Moyenne Égypte est la région centrale de l'Égypte. Elle s'étend approximativement de Qena (Dendérah) jusqu'au sud du Fayoum.

Nagada :

Village situé au nord de Karnak où fut découverte une nécropole datant de l'époque prédynastique jusqu'à la Iere dynastie. Flinders Petrie y mit au jour plus de 900 tombes dont il exhuma des poteries qui permirent d'établir une chronologie relative des occupants de cette région au IVeme millénaire avant J.C.

Natron :

Carbonate de sodium hydraté qui servait à la conservation des corps après la mort.

Nécropole :

Nécropole

Le terme nécropole désigne les cimetières à ciel ouvert ou souterrains, situés à proximité d'une ville et abritant des groupes de tombes monumentales. En Egypte, les plus connues sont la nécropole de Memphis, où se dressent les pyramides, et celle de la vallée des rois, près de Thèbes. Dès le néolithique, les égyptiens ensevelissent leurs morts dans des nécropoles situées hors des villages. Ces « villes d'éternité » sont en général situées à l'Ouest et établies sur des buttes de manière à ne pas être inondées par la crue du Nil.

Nekheka :

Il est avec le Heq (crosse pastorale) l'un des deux insignes royaux que Pharaon porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.

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Némès :

Bonnet à rayures, coiffure quotidienne du pharaon.

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Nénuphar :

Voir : Lotus

Nil :

Fleuve africain (6700 km), son bassin représente 3 millions de Km2, venant du nord-est du Congo (Kinshasa), il traverse le Soudan et l'Egypte et se jette dans la méditérranée. Ce fleuve magnifique, dont les crues fertilisantes créèrent un jardin au milieu du désert, fit dire à l'historien grec, Hérodote, L'Egypte est un don du Nil.

Nil blanc :

(Bahr el-Abiad) sort du lac Victoria, traversant les lacs Kioga et Mobutu, il s'écoule vers le nord. A Khartoum il reçoit le Nil bleu.

Nil bleu :

(Bahr el-Azrak) Il descend des montagnes d'Ethiopie et rejoint le Nil blanc à Khartoum.

Nomarque :

Chef d'une division territoriale de l'ancienne Egypte appelée Nome par les grecs.

Nomes :

Divisions territoriales dont le nombre a varié de 38 à 42 tout au long de l'histoire égyptienne. Dès l'Ancien Empire, les deux royaumes du pays furent subdivisés en vingt-deux nomes pour la Haute-Egypte et en seize nomes pour la Basse-Egypte. Les subdivisions administratives de la Basse-Egypte s'accrurent jusqu'au nombre de vingt, ce qui porta le total des nomes du pays à quarante-deux, correspondant au nombre des juges officiant dans l'Autre Monde. Cela équilibrait ainsi le royaume terrestre et le royaume invisible, comme le montrait sur terre pharaon coiffé des deux couronnes. On désignait un nome par un hiéroglyphe fait d'un rectangle quadrillé, suggérant un terrain irrigué de canaux ou la trame d'un tissage.

Obélisque :

Bloc de pierre à quatre faces qui s'élève parfois à plus de trente mètres de haut et se termine par un pyramidion. Symbole du dieu-soleil, Rê, l'obélisque était érigé auprés des temples ou devant les pylônes, où ils vont par paires. Souvent, c'est lors des jubilés que pharaon décidait de l'érection de ces pics, en hommage à Rê, et étaient recouverts d'inscriptions hiéroglyphiques et des cartouches du Roi.

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Oldoway :

Site paléontologique et préhistorique de Tanzanie, près du lac Eyasi. Mary et Louis Leakey y ont découvert, en 1959, des restes d'hominidés fossiles, le zinjanthrope (Australopithecus boisei) et l'Homo habilis, datés de 1 750 000 et 1 850 000 ans.

Olivier :

Ce sont les Hyksos qui, un peu avant le Nouvel Empire, firent connaître l'Olivier aux égyptiens. L'huile d'olive remplaça rapidement celles utilisées jusqu'alors et notamment l'huile tirée du Moringa.

Or :

Il représentait la chair des dieux et pour cela ne fut pas, jusqu'au Nouvel Empire, considéré comme une valeur économique.

Oracles :

Consulter la clairvoyance divine était, pour l'égyptien, une chose tout à fait normale et ces consultations se faisaient pour des raisons variées. Le roi lui-même avait recours à ces interrogations lorsqu'il était devant un dilemne dont la solution n'était pas évidente ou lorsque le pays était en danger. Les oracles pouvaient se manifester aussi bien sous la forme d'un songe que par l'apparition d'un évènement climatique, mais aussi par la sagacité des prêtres qui imposaient une réponse leur étant favorable dans un but bien déterminé et profitant de la crédulité ambiante.

Ostracon :

Ostracon

Fragments de poterie ou de roche sur lesquels les égyptiens faisaient leurs écritures. Les artistes peintres s'en servaient également pour exprimer leur art. Le pluriel d'ostracon s'écrit ostraca.

Ouâb :

Qui signifie pur. Prêtre du clergé inférieur chargé de l'entretien du temple.

Ouchebti :

Voir : Oushabti-Shaouabti

Oudjat :

Signifiant en égyptien « celui qui est en bonne santé », l'Oudjat est symbole de bonne santé, de fécondité, et de voyance. Il symbolise également la plénitude retrouvée, celle de l'Oeil d'Horus, soigné par Thot, celle de l'Égypte réunifiée, celle d'Osiris revenu à la vie. l'Oudjat est représenté par un oeil fardé sous lequel est placé le signe du faucon.

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Oushabti :

Les Shaouabtis sont de petites statues que les Égyptiens anciens placaient dans les tombes afin d'accompagner le décédé et de l'aider dans les travaux qu'il était cencé devoir accomplir dans les champs d'Ialou, autrement dit l'au-delà. D'autres mots, basés sur la même racine verbale, sont employés pour désigner ces figurines, Shabti et Shouabti ou encore Oushabti. Ces mots peuvent tous être traduits comme les répondants.

Ouverture de la bouche :

Rite pratiqué sur les momies et les statues pour leur donner la vie. Ce geste était nécessaire pour recevoir le Ba et le Ka. Une herminette en fer était indispensable pour cette opération.

Palette :

Palette

Pierres plattes polies en schiste qui servaient de palettes à fards. Les plus anciennes remontent au néolithique et furent utilisiées jusqu'à l'époque thinite. Elles représentent de véritables oeuvres d'art et leurs surfaces étaient décorées de scènes de la vie, tels des sujets qui représentaient des combats, des chasses ou des figures animalières. De célèbres palettes sont conservées dans les plus grands musées du monde comme la palette des chasseurs, conservée au Louvre à Paris, qui représente une battue dans la steppe. Une des pièces les plus connues est sans nul doute la palette de Narmer qui fut découverte en 1898 par l'archéologue anglais J.E. Quibell, à Hiéraconpolis, et qui rappelle l'unification de l'Egypte.

Papyrus :

Le papyrus est le support d'écriture le plus important du monde ancien. Le mot papier dérive du mot papyrus, un mot égyptien qui signifiait à l'origine qui appartient à la maison. Le Papyrus est un roseau triangulaire qui croît le long des rives du Nil, et très tôt dans leur histoire, les Egyptiens utilisèrent comme matière d'écriture la moelle de la tige de papyrus. En même temps ils élaborèrent une forme d'écriture qui deviendra plus tard et après bien des transformations, un modèle pour les deux alphabets les plus communs dans le monde, le Romain et L'Arabe. Bien que l'Egypte exportât sa matière d'écriture vers d'autres parties du monde ancien, peu de papyrus hors d'Egypte survécurent. Seul le climat égyptien et certaines parties de Mésopotamie favorisèrent la préservation de ces documents dans les décombres des cimetières et des villes anciennes. Un grand nombre de papyrus fut récupéré sur des sarcophages trouvés dans un cimetière près de la ville ancienne de Héracléopolis, au sud du Caire. Lors des momifications, les Egyptiens anciens utilisaient, par-dessus les linges dont ils couvraient les momies, plusieurs couches de papyrus provenant des recyclages des bureaux administratifs.

Papyrus d'Ani :

Papyrus d'Ani

Le papyrus d'Ani date de la XVIIIe dynastie. Il provient d'une tombe inconnue (à Thèbe, en 1987) et a été acheté à des marchands égyptiens par le British Museum en 1888. Aucun autre document au nom d'Ani ne nous étant connu, les informations le concernant sont limitées à ce que fournit ce papyrus (son Livre des Mort).

Parèdre :

Terme issu de l'antiquité grecque signifiant littéralement « assis près », « qui est assis à côté de ». Il s'emploie pour qualifier une divinité étant l'opposé d'une autre divinité, souvent d'un autre sexe mais pas toujours, par exemple Amonet est la version féminine de Amon. Dans la mythologie égyptienne, pratiquement toutes les divinités étaient associées par paires. Attention le parèdre d'une divinité n'est pas l'épouse ou l'époux de l'autre divinité (exemple Amonet n'est pas l'épouse d'Amon).

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Pectoral :

Le pectoral était un bijoux porté sur la poitrine par les prêtes et les pharaons. Il servait de talisman protecteur pour les vivants et assurait la sauvegarde dans l'au-delà pour les défunts.

Peret :

Deuxième saison de l'année égyptienne. Elle recouvrait la période du reflux (hiver) et était divisée en quatre périodes de 30 jours dont, Tybi (16 nov.-15 déc.), Méchir (16 déc.-14 jan.), Phaménoth (15 jan.-13 fev.), Pharmouthi (14 fev.-15 mar.).

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Pétosiris :

Pétosiris fut grand prêtre de Thot à Hermopolis au cours de la seconde moitié du IVè siècle avant J.-C.

Pharaon :

En égyptien Per Aâ signifiait grande maison. Il fut utilisé pour désigner le roi qu'à partir de la XXIIeme Dynastie. Le mot Faraw n'apparaît, quand à lui, pour la première fois que dans une traduction de la Bible commandée par Ptolémée II Philadelphe, qui règna de 283 à 246 avant J.C. Il n'était pas de coutume d'appeler le roi Pharaon, mais Horus selon une titulature du protocole royal qui contenait cinq noms. Ces cinq noms sont les suivants: Le nom d'Horus, en l'honneur du Dieu. Le nom des deux déesses, afin de rappeler Ouadjet, la déesse cobra qui protège le Nord et Nekhbet, la déesse vautour qui veille sur le Sud. Le nom de l'Horus d'or qui évoque la victoire du Dieu sur son oncle Seth. Le nom d'intronisation que précède la mention Roi de la Haute et de la Basse Egypte. Enfin, le nom de naissance précédé du titre Fils de Rê.

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Protocole :

Le protocole était l'ensemble des noms du roi lorsque ce dernier accédait au trône. Leur nombre fut fixé à 5 à partir de 2000 av. J.C. : Le nom d'Horus qui identifiait le roi au dieu. Le nom des deux maîtresses qui plaçaient le roi sous la protection de Nékhbet, la déesse vautour, et d'Ouadjet, la déesse cobra (Celui des deux dames). Le nom d'Horus d'or qui symbolisait la victoire du dieu sur Seth (vainqueur sur ses adversaires). Le nom de roi de Haute et de Basse Egypte. Le nom de fils de Rê. (Ce dernier nom le divinisait.)

Pschent :

Pschent

Double couronne formée de la couronne blanche (Hedjet) et de la couronne rouge (Dechret) symbolisant les royaumes unifiés de Haute et de Basse Egypte.

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Pyramidion :

Bloc de pierre qui coiffait le sommet de la pyramide.

Qadesh :

Aujourd'hui Tell Nebi Mend, elle est située sur les bords de l'Oronte. Ramsès II y battit les armées du roi hittite Mouwattali.

Ramesseum :

Champollion disait de ce monument: Le Ramesseum est peut-être ce qu'il y a de plus noble et de plus pur à Thèbes. Ce temple funéraire de Ramsès II est l'un des plus beaux châteaux de millions d'année de la nécropole thébaine.

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Rosette (pierre de) :

Rosette (pierre de)

Pendant 1400 ans personne ne put lire l'écriture des anciens égyptiens. Certains grands esprits scientifiques tentèrent de déchiffrer ces mystérieux signes idéographiques, mais sans résoudre le problème. En 1799, un soldat de l'armée Napoléonienne découvrit à Rosette une pierre de basalte noir contenant un texte rédigé en trois écritures différentes. La partie supérieure comportait des signes hiéroglyphiques, la partie centrale était rédigée en démotique et le bas en grec. Le texte, un édit royal datant du 27 mars en 196 avant J.C. faisait mention des avantages dont bénéficiait Ptolémée V Epiphane sur l'Egypte au moment de son couronnement. La pierre fut confisquée à l'armée française par la marine britannique, mais des copies des trois textes furent mises à la disposition des grands linguistes européens. Jean-François Champollion fut le premier à trouver la clé. Pendant 14 ans, il étudia ces textes, les compara à d'autres et en 1822 annonça, dans une lettre à l'Académie Royale des Inscriptions, qu'il avait découvert le concept de l'écriture hiéroglyphique. La pierre de Rosette venait d'ouvrir les portes de l'égyptologie.

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Saisons :

Elles étaient au nombre de 3 : Akhet, Peret, Shémou.

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Sarcophage :

Les sarcophages sont des cercueils qui apparurent dès les premières dynasties et qui eurent une importance prépondérente dans l'art des sépultures égyptiennes. Ces coques en bois, en albâtre, en granit ou en or, protégeaient le défunt et étaient décorées de motifs divers et de hiéroglyphes. Au Moyen-Empire, ces textes hiéroglyphiques renfermaient des formules magiques auxquelles furent donné le nom de textes des sarcophages. Au Nouvel Empire, les sarcophages anthropoïdes (à forme humaine) firent leur apparition. A cette époque le défunt est déposé dans un ensemble de plusieurs sarcophages emboités les uns dans les autres, le tout reposant à l'intérieur d'un immense sarcophage de pierre après avoir été richement décoré.

Scarabée :

Scarabée

Le scarabée représente le dieu solaire Khépri dont il porte le nom en égyptien ancien, Khepre. Son caractère sacré remonte au temps les plus reculés de l'histoire égyptienne et servait, sous forme d'amulettes aux pouvoirs magiques, de talisman protecteur.

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Schiste :

Un schiste est une roche métamorphique d'origine sédimentaire (souvent une argile) qui, sous l'action de la pression et de la température, a acquis un débit régulier en plans parallèles. Par exemple, l'ardoise est une sorte de schiste. Les Egyptiens utilisaient du schiste pour confectionner des palettes (la plus connue est la palette de Narmer), des statues, des ustensiles, etc...

Sem :

Prêtre de haut rang attaché à la ville d'On, ou à Menphis.

Serapeum :

Serapeum

Nom donné au temple de Sérapis à l'époque des Ptolémées. Les serapeums les plus remarquables sont ceux de Saqqarah (celui de la photo ci-dessus) et d'alexandrie.

Serekht :

Le serekht était un élément semblable au cartouche dans lequel le nom du roi était inscrit. Il représentait le dessin stylisé du palais avec ses murs et sa porte ou de la tombe royale et comportait, dans son cadre supérieur, le nom du roi. Coiffant l'ensemble, le faucon Horus signifiait l'incarnation du Dieu dans la personne du roi. Le serekht apparut très tôt dans l'histoire de l'Egypte, puisque l'on trouve déjà une représentation sur la palette de Narmer. Son utilisation se perpétua jusqu'à la fin de la IIIeme dynastie quand le roi Houni (-2637-2613) adopta le cartouche.

Shabti :

Voir : Oushabti-Shaouabti

Shadouf :

Voir : Chadouf

Shé :

Bassin d'irrigation délimité par de petites digues que les égyptiens aménagent pendant la crue du Nil.

Shemou (Chemou) :

Troisième saison de l'année égyptienne. Elle recouvrait la période de la moisson et se divisait en Pachons (16 mars-14 avr.), Payni (15 avr.-14 mai), Epiphi (15 mai-13 juin), Mésori (14 juin-13 juil.).

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Shouabti :

Voir : Oushabti-Shaouabti

Sistre :

Sistre

Instrument de musique composé d'un cadre métallique et de tiges de métal mobiles. Symbolisant la joie, il est l'instrument d'Hathor.

Sphinge :

Féminisation du sphinx qui acquiert des ailes.

Sphinx :

« Sphinx » est un mot grec dérivant du sanskrit sthag (en pâli, thak) signifiant « dissimulé », ou du mot Shesepankh en ancien égyptien qui signifie « statue vivante ». Le sphinx est un animal à corps de lion et à tête humaine, il monte la garde aux portes du monde souterrain.

Statue cube :

Statue cube

Représentation d'un personnage assis, inséré dans un cube, dont seuls la tête, les mains et parfois les pieds apparaissent. La plupart des prêtres et des hauts fonctionnaires sont représentés ainsi (pratiquement toujours des hommes et rarement des femmes). Ce sont des statues de temple, déposées dans les sanctuaires pour permettre à la personne représentée de participer au culte quotidien du dieu.

Stèle :

Stèle

Monolithes sur lesquels étaient gravés des hiéroglyphes. Elles pouvaient être funéraires, sous forme de fausses portes que l'on trouvait dans les mastabas et par lesquelles les défunts entraient dans la salle de banquet où les vivants apportaient les offrandes, ou commémoratives lorsqu'elles contenaient des biographies des défunts. Les stèles royales servaient aux décrets, à la relation de faits de guerre ou à marquer les frontières d'un territoire.

Tablettes d'Amarna :

Découvertes en 1887 par des habitants locaux, les tablettes d'Amarna portent le nom du lieu qui les abritaient depuis près de 3500 ans. C'est en effet sur le site de la ville de l'ancienne Egypte, Akhetaton, qui porte aujourd'hui le nom d'El-Amarna que l'on découvrit ces tablettes qui étaient dans leur majorité des lettres envoyées aux Pharaons Aménophis III ainsi qu'à son fils et successeur Akhénaton vers le milieu du 14eme siècle avant J.C. Les expéditeurs de ces lettres étaient les chefs d'états ou diplomates des pays du Proche-Orient comme Babylone, d'Assyrie, du Hatti ou du Mitanni. Ecrites en Akkadien cunéiforme, elles furent déchiffrées avec difficultés car elles contenaient des signes inconnus des spécialistes des dialectes Akkadiens habituels. Depuis lors, de nombreuses traductions ont permis de faire évoluer la compréhension des textes Akkadien.

Talatate :

Bloc de pierre (généralement en grès) de petite taille utilisés dans la construction d'édifices sous Aménophis IV (Akhénaton).. Un talatate mesure idéalement 1 coudée royale de longueur sur ½ coudée de largeur et ½ coudée de hauteur.

Terres rouges :

Désheret le désert inculte.

Textes des Pyramides :

Inscriptions couvrant les chambres funéraires des pyramides royales de l'ancien Empire, les Textes des Pyramides sont les premiers écrits religieux à nous être parvenus. Récités lors de l'enterrement des rois, ils retracent le voyage de Pharaon défunt, assimilé à Osiris dans l'au-delà.

Textes des sarcophages :

Courtes inscriptions apparues sur les parois des sarcophages à la fin de l'Ancien Empire, les Textes des Sarcophages reproduisent certains passages des « Textes des Pyramides » auxquels ont été ajoutés des éléments de croyance locales. Les Textes des Sarcophages sont à l'Origine de la plupart des formules du Livre des Morts. Ils regroupent des compositions funéraires donnant des indications sur l'au-delà et précisant ce qui est nécessaire au mort pour y vivre, des formules théologiques et magiques.

Thèbes :

Chef-lieu du nôme du sceptre, aussi appelée Ouaset, Het-Amon (le château d'Amon), Nout-Amon ( la ville d'Amon ) ou aussi No de son nom biblique. Son origine comme capitale remonte à la XIeme dynastie, vers 2150 avant J.C. sous les rois qui portaient le nom d'Antef. Elle fut capitale à plusieurs reprises, mais fut surtout une métropole religieuse grâce au culte du dieu Amon. Les assyriens la saccagèrent deux fois au VIIeme siècle avant J.C. Il en reste les splendeurs que l'on peut admirer aujourd'hui et que l'on connait sous les noms de Karnak et Louxor.

Uraeus :

Uraeus

Nom grec du cobra porté au front par les dieux à caractère royal. Assimilé à l'oeil de Ré, il protégeait le Roi. Le Cobra était considéré comme le guardien du Pharaon car les anciens Egyptiens croyaient en la vigilance du serpent dont les yeux sont dépourvus de paupières et de ce fait plus en éveil contre le danger.

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Vin :

Vin

Le vin, ce nectar plus doux que le miel, est réservé à l'élite de la société égyptienne. Le Delta et le Fayoum sont les deux régions d'Egypte privilégiées où les vignobles peuvent donner un vin de grande qualité. Très tôt, bien avant les grandes périodes dynastiques, le vin est employé aussi bien pour les rites funéraires que pour la consommation alimentaire. C'est sous le Nouvel Empire que ce breuvage d'Horus se répand partout en Egypte et devient plus accessible aux diverses couches de la population. Mais les moins fortunés devaient surtout se contenter de vin de palme ou de dattes.

Vizir :

Jusque sous la IVeme dynastie, le Vizir était un membre de la famille royale. A partir de la Veme le poste reviendra à un noble choisi pour ses capacités à seconder le roi dans sa tâche. On peut considérer le Vizir comme étant un Premier Ministre ou un conseiller personnel du roi, influent, juste, impartial, honnête et responsable, doté d'une forte autorité et qui joua un rôle de premier plan puisqu'il était le chef de l'administration et qu'à ce titre, les gouverneurs de Nomes (Nomarques) aussi bien les paysans lui devaient obéissance. Il avait la plus haute autorité sur le palais, la police ou le trésor ainsi que sur les grands travaux d'architecture ou l'aménagement des nécropoles. Il était « les yeux et les oreilles du roi » et de ce fait dirigeait la justice, levait les impôts aussi bien que les troupes, réglait les successions, s'occupait de religion et d'agriculture. La fonction tomba en désuétude entre l'Ancien et le Moyen-Empire, pendant les périodes troublées, où la fonction était purement honorifique, pour devenir sous le Nouvel-Empire une fonction partagée entre le Vizir du Nord qui avait pour Capitale Thèbes et le Vizir du Sud qui résidait à Memphis.

Westcar :

Ce célèbre papyrus, traduit par Maspero, contient un conte du Moyen Empire. Il fut donné à Lepsius par le Docteur John Lee, qui le détenait lui-même de la famille Westcar, d'où son nom. Le fils de Lepsius le vendit plus tard au Musée de Berlin.

Zir :

Récipient, utilisé par les Égyptiens, dans lequel l'eau gardait toute sa fraîcheur.

Zoomorphisme :

Figuration donnant la forme totale ou partielle d'un animal à un homme ou à une divinité.

Zython :

Voir : Zythum

Zythum :

Le zythum (ou zython) est le nom d'une boisson assez semblable à de la bière que les anciens Égyptiens fabriquaient à partir d'orge germée et fermentée. Cette boisson est également appelé vin d'orge ou boisson pélusienne, du nom de son lieu de fabrication, la ville de Péluse, située entre l'Égypte et la Palestine.

Voir : Biere

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